Fiche d’identification

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La Tégénaire domestique
Tegenaria domestica (Clerck, 1757) ; Agelenidae
F:7,5 à 11,5 mm et M:6 à 9 mm
L’araignée est généralement orange foncé à brune. Le céphalothorax présente 2 bandes noires longitudinales. L’abdomen est tacheté marron, beige, gris avec un motif de chevrons sur sa longueur. Les pattes sont rayées.

 Tégénaire domestique
© Grégory CAZANOVE
L’Epeire des agaves
Cyrtophora citricola (Forsköl, 1775) ; Araneidae
14 à 16 mm et 3 mm
Sa toile en nappe est caractéristique. Elle peut être de couleur noire ou chocolat. Elle réalise des cocons bleuâtres ou verdâtres en chapelet.

 L’Epeire des agaves
© Sonia RIBES
L’Araignée à queue de scorpion
Arachnura scopionoides (Vinson, 1863) ; Araneidae
13 mm, mâle non décrit
La femelle de cette araignée se reconnait très facilement grâce à son abdomen long.
 L’Araignée à queue de scorpion
© Sonia RIBES
L’Epeire de Morel
Neoscona moreli (Vinson, 1863) ; Araneidae
12 mm et 7 mm
Le céphalothorax est gris clair tirant sur je jaune alors que l’abdomen, de forme ovale allongée, est jaune citron avec une bande longitudinale pâle bordé de bandes noires ondulantes.
 L’Epeire de Morel
© Sonia RIBES
L’Araignée à bandes d’argent
Argiope trifasciata (Forskäl, 1776) ; Araneidae
16,3 à 19 mm et 3,7 à 5,7mm
Cette araignée se reconnait facilement par son abdomen ovale et recouvert par des bandes de couleur argent, jaune séparées par des lignes noires. Les pattes sont annelées de jaune et de noir. Le mâle a des pattes rouges et un abdomen de couleur pourpre avec une tache claire.
 L’Araignée à bandes d’argent
© Grégory CAZANOVE
L’Epeire sombre
Neoscona subfusca (C.L. Koch, 1837) ; Araneidae
5,4 à 11,2 mm et 4,1 à 6,2 mm
L’abdomen triangulaire de cette araignée trapue présente un dessin variable mais en général net.
 
© Sonia RIBES
L’Epeire de Saint-Benoit End.RUN
Cyclosa sanctibenedicti (Vinson, 1863) ; Araneidae
6 mm et 3 mm
Cette araignée a un abdomen avec une tache noire centrale à l’intérieur de laquelle est dessinée une petite croix blanche. Elle se tient au centre de sa toile au milieu d’un chapelet de débris.
 L’Epeire de Saint-Benoit
© Grégory CAZANOVE
 L’Epeire lugubre
Neoscona punctigera (Doleschall, 1857) ; Araneidae
9,9mmChez cette araignée trapue, l’abdomen de forme triangulaire ne présente pas de dessin particulier, il parait effacé.
 L’Epeire lugubre
© Grégory CAZANOVE
L’Araignée tronc d’arbre de Koch
Poltys kochi Keyserling, 1864 ; Araneidae
3,8 à 6,6 mm et 1,35 mmCette araignée se reconnait par un abdomen plus haut que long, comme une véritable tour.
 L’Araignée tronc d’arbre de Koch
© Grégory CAZANOVE
L’Afronète aux longs palpes End.RUN
Afroneta longipalpis (Ledoux & Attié, 2008) ; Linyphiidae
7,5 à 8,5 mm et 6,8 mm
Cette araignée présente un céphalothorax brun sombre avec des stries rayonnantes et un abdomen noirâtre avec des taches claires. Les pattes sont grossièrement annelées.
 L’Afronète aux longs palpes
© Jacques ROCHAT
L’Araignée cerf volant
Thelacantha brevispina borbonica (Vinson, 1863)
Araneidae
8 à 9 mm
L’abdomen a une forme hexagonale avec 3 paires d’épines latérales. Il existerait plusieurs formes dont la plus connue est noire et blanche.
 L’Araignée cerf volant
© Sonia RIBES
L’Araignée-violon brune
Loxosceles rufescens (Dufour, 1820) ; Loxosceliidae
7 mm
Cette araignée ne présente que 6 yeux disposés en 3 lots. Le céphalothorax, brun orangé, présente un motif en forme de violon. Les pattes sont jaunes voire orange sombre.
 L’Araignée-violon brune
© Luis FERNANDEZ GARCIA, Creative Commons
La Clubione des bois End.RUN
Clubiona nemorum (Ledoux, 2004) ; Clubionidae
5,8 à 9,4 mm et 5,3 à 9,2 mm
La teinte générale de l’araignée est beige avec un céphalothorax qui s’assombrit graduellement vers l’avant. L’abdomen est clair sans tâches.
 La Clubione des bois
© Grégory CAZANOVE    
L’Araignée-loup
Trochosa urbana O. Pickard-Cambridge, 1876 ; Lycosidae
8,2 mm et 7 mm
Brune, l’araignée se reconnait par la présence de 2 taches sombres dans la bande médiane claire du céphalothorax. C’est la plus grosse et la plus commune parmi les araignées-loups de l’île.
 Araignee-loup
© Grégory CAZANOVE
La Cheiracanthe créole
Cheiracanthium insulare (Vinson, 1863)
Eutichuridae
9,8 à 13 mm et 12,6 à 13,9 mm
Ces araignées nocturnes se reconnaissent par la couleur jaune orangée des pattes allongées et du céphalothorax. L’abdomen est jaune. Les chélicères sont imposantes et allongées vers l’avant. Une autre espèce proche existe sur l’île : Cheiracanthium inclusum (Hentz, 1847)
 La Cheiracanthe créole
© Jacques ROCHAT
L’Araignée-pirate
Ero aphana (Walckenaer, 1802) ; Mimetidae
3 à 4,2 mm et 2,5 mm
Cette espèce présente un céphalothorax blanchâtre à gris clair avec des rebords et une ligne médiane noirs. L’abdomen foncé présente 4 tubercules.
 L’Araignée-pirate
© Michael HOHNER, Creative Commons
La Néphile dorée ou Bib’
Nephila inaurata (Walckenaer, 1841) ; Nephilidae
39 à 43 mm et 7 à 9 mm
Cette araignée se reconnait par ses pattes orange et noires, son céphalothorax noir brillant et son abdomen étroit et noir, parfois avec des tâches dorées. Le mâle, de couleur rouge marron voire noire, se tient sur l’une des extrémités de la toile de la femelle ou bâtit une toile plus petite à proximité.
 La Néphile dorée ou Bib’
© Grégory CAZANOVE
L’Oxyope de Dumont
Oxyopes dumonti (Vinson, 1863) ; Oxyopidae
6,5 mm et 5,5 mm
Cette araignée se reconnait facilement avec ses yeux formant un prisme sur le céphalothorax. Ses pattes sont garnies d’épines. Le céphalothorax est de couleur blanche jaunâtre avec quelques lignes longitudinales noires ou brunes. Son abdomen, de couleur blanche avec une bande brune au milieu, est cylindro-conique et se termine en pointe.
 L’Oxyope de Dumont
© Sonia RIBES
L’Epeire de l’île Bourbon ou Bib’ rouge End.RUN
Nephilengys borbonica (Vinson, 1863) ; Nephilidae
18 à 20 mm et 6 mm
Elle se reconnait très facilement à ses pattes noires et à son abdomen globuleux rouge, parfois grenat foncé ou rouge brun. Le mâle, s’il est présent, ne se tient pas loin de la femelle sur la même toile.
 L’Epeire de l’île Bourbon ou Bib’ rouge
© Grégory CAZANOVE
L’Araignée patineuse de Bourbon End.RUN
Hygropoda borbonica (Vinson, 1863) ; Pisauridae
17 mmCette araignée vit à proximité de l’eau douce (ravines, bassins, etc.). Le céphalothorax est brun avec une bande longitudinale médiane dans laquelle une ligne noire qui divise le céphalothorax en deux. L’abdomen velu est ovoïde et brun foncé.
Une autre espèce de Pisaure vit sur l’île : Dolomedes sp.
 L’Araignée patineuse de Bourbon
© Jacques ROCHAT
L’Araignée à toile plate
Oecobius annulipes (Lucas, 1846) ; Oecobiidae
2,1 à 2,5 mm et 1,9 mm
Cette araignée de petite taille construit dans les creux une petite nappe étoilée d’un à trois centimètres de diamètre et se tiennent dessous. Cette toile se couvre en général de poussière et devient très visible. Le céphalothorax est clair et présente souvent trois taches sombres sur le bord antérieur.
 L’Araignée à toile plate
© Grégory CAZANOVE
L’Artème mauricienne
Artema atlanta Walckenaer, 1837 ; Pholcidae
8 à 11 mm

Ce pholque a un abdomen plus haut que long, avec des dessins nets. C’est le plus gros pholque de La Réunion.

 L’Artème mauricienne
© Grégory CAZANOVE
Le Pholque globuleux
Physocyclus globosus (Taczanowski, 1874) ; Pholcidae
3,5 à 5,3 mm
L’abdomen de cette araignée est globuleux, de couleur brun clair avec des points noirs.
 Le Pholque globuleux
© Grégory CAZANOVE
L’Araignée sauteuse d’Adanson
Hasarius adansoni (Audouin, 1897) ; Salticidae
4,9 à 8 mm et 4,3 à 5,8 mm
Le mâle se reconnait facilement par sa coloration sombre, ses pattes mâchoires blanches et le croissant blanc a l’avant de l’abdomen. La femelle est brune à dessins de l’abdomen sont plus confus.
 L’Araignée sauteuse d’Adanson
© Léonardo RE-JORGE, Creative Commons
Le Pholque de Carl
Smeringopus carli Lessert, 1915 ; Pholcidae
7,7 à 11,2 mm et 7,4 mm
Contrairement au Pholque allongé, la bande sombre de l’abdomen en vue ventrale est entière ou seulement entamée par une ligne fine claire dans la partie postérieure.
 Le Pholque de Carl
© Sonia RIBES
L’Araignée sauteuse de Paykull
Plexippus paykulli (Audouin, 1826) ; Salticidae
8,3 à 10,5 mm et 6,1 à 8,5 mm
La femelle a une bande médiane du milieu du céphalothorax jusqu’à l’abdomen et 2 ocelles blanches nettes sur l’abdomen. Chez le mâle, la bande médiane blanche se prolonge jusqu’aux yeux et les ocelles sur l’abdomen sont plus petites.
 
© Sonia RIBES
Le Pholque allongé
Smeringopus pallidus (Blackwall, 1858) ; Pholcidae
8,3 à 13,3 mm et 5,3 mm

De forme allongée, l’abdomen présente, en vue ventrale, une bande sombre très visiblement coupée en deux par une bande claire médiane.

 Le Pholque allongé
© Grégory CAZANOVE
L’Araignée cracheuse noire
Scytodes fusca (Walckenaer, 1837) ; Scytodidae
6 mm et 4 à 5,5 mm
Cette araignée se reconnait par l’aspect bombé de son céphalothorax qui présente une bande sombre centrale traversée par une bande claire longitudinalement. Certains spécimens peuvent être totalement sombres. L’araignée chasse en crachant de la soie sur sa proie.
 L’Araignée cracheuse noire
© Grégory CAZANOVE
L’Araignée sauteuse à deux bandes
Menemerus bivittatus (Dufour, 1831) ; Salticidae
6,4 à 7,8 mm et 5,3 à 7,1 mm

Cette araignée a l’abdomen et les pattes beiges.

 L’Araignée sauteuse à deux bandes
© Sonia RIBES
La Babouk
Heteropoda venatoria (Linnaeus, 1767) ; Sparassidae
22 à 28 mmLe corps plat est globalement brun. L’araignée se reconnait à la bande claire entourant le céphalothorax et à la bande jaune-blanche sous les yeux. Les pattes brunes sont tachetées de noir.
 Babouk
© Grégory CAZANOVE
L’Olios de Lamarck
Olios lamarcki (Latreille, 1806) ; Sparassidae
21 mm
Cette araignée velue a un corps de couleur brune clair-gris. L’abdomen présente 2 taches noires à l’avant. Les pattes, également poilues et majoritairement brunes-grises, sont noires à leur extrémité. Cette araignée possède aussi 2 taches rouges vif de chaque côté des chélicères.
 L’Olios de Lamarck
© Grégory CAZANOVE
L’Argyrodes rouge
Argyrodes zonatus (Walckenaer, 1841) ; Theridiidae
5 à 7 mm et un peu plus petit
Cette petite araignée se reconnait par sa couleur rouge avec quelques taches noires et blanches. La forme conique de l’abdomen des Argyrodes a valu le nom anglophone de « dewdrop spiders », traduit littéralement par « araignée goutte de rosée ».
Quatre autres espèces du même genre sont signalées sur l’île.

 L’Argyrodes rouge
© Sonia RIBES
La Leucauge ondulée
Leucauge undulata (Vinson, 1863) ; Tetragnathidae
10 mm et un peu plus petit
L’abdomen est allongé, cylindrique et se termine en pointe. Il est de couleur argentée avec des rayures noires. Les pattes sont vertes.
 La Leucauge ondulée
© Grégory CAZANOVE
L’Araignée des maisons rouge
Nesticodes rufipes (Lucas, 1846) ; Theridiidae
7 mm et 5 mm
Sur des toiles dans les coins sombres, cette araignée est de couleur brun foncé ou orange à rougeâtre. L’abdomen est garni de petites taches marbrées éparses.
 L’Araignée des maisons rouge
© Grégory CAZANOVE
La Tyloride striée
Tylorida striata (Thorell, 1877) ; Tetragnathidae
10 mm environ
Le céphalothorax est brun alors que l’abdomen est brun jaunâtre avec des taches argentées et des lignes noires et dispose de 2 petits tubercules.
 La Tyloride striée
© Dominique MARTIRE
L’Araignée plate de Grandidier
Platyoides grandidieri (Simon, 1903) ; Trochantheriidae
8 mm et 4,5mm
Cette araignée est globalement sombre avec des pattes un peu plus claires. Son corps plat lui permet de vivre sur et sous les écorces des arbres ou encore de se faufiler dans les interstices des murs.
 L’Araignée plate de Grandidier
© Sonia RIBES
L’Araignée-crabe d’Alluaud End.RUN-Mau
Ledouxia alluaudi (Simon, 1898) ; Thomisidae
3,7 à 6,5 mm et 2,2 à 2,6 mm
Le corps de cette araignée est large de couleur blanche ou vert clair avec ou sans taches rouges. Les pattes 1 et 2 à peu près égales.
 L’Araignée-crabe d’Alluaud
© Grégory CAZANOVE
La Zosis géniculée
Zosis geniculata (Olivier, 1789) ; Uloboridae
5 à 7 mm et 4 à 6 mm
L’araignée se reconnait facilement par sa coloration grise et l’absence de la paire de tubercules sur l’avant de l’abdomen. Elle confectionne des toiles circulaires grises en lambeaux et des cocons en forme d’étoiles.
 La Zosis géniculée
© Grégory CAZANOVE
L’Araignée-crabe à cornes
Thomisus sp. ; Thomisidae
Cette araignée de couleur variable se reconnait très facilement grâce aux yeux disposés sur des protubérances sur la tête ressemblant à des « cornes ».
 L’Araignée-crabe à cornes
© Sonia RIBES