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L'exposition permanente Imprimer Envoyer

Variations autour de deux thèmes :

Portraits et paysages au musée Léon Dierx.

 

La collection du musée aborde tous les grands courants artistiques propres au 19e siècle. Le paysage y tient une place prépondérante tout comme les portraits de la bourgeoisie créole.

 

 

La peinture de paysage : Un genre devenu majeur au XIXe siècle

Au 19e siècle, la peinture de paysage reflète les nouveautés picturales de ce siècle. Les peintres abandonnent les canons du néoclassicisme : le paysage cesse d’être le cadre d’une scène biblique ou mythologique et devient autonome. Dorénavant les artistes peignent ce qu’ils voient, ils oeuvrent souvent en plein air. Les peintres de l’École de Barbizon puis les Impressionnistes marquent ainsi durablement l’histoire de la peinture.

 

Barbizon : La révolution dans la forêt

Barbizon, village dans la forêt de Fontainebleau, devient pendant cinquante ans (1825-1875) le centre d’une colonie de peintres paysagistes désirant travailler « d’après nature », fixer l’instant d’un paysage. Fuyant la civilisation urbaine et les débuts de l’industrialisation, ils considèrent la nature comme un refuge. Trois peintres de cette école novatrice sont représentés au musée : Narcisse Diaz de la Pena, Théodore Rousseau et Paul Huet. Leur technique rapide et spontanée, apte à saisir les lumières fugitives, à favoriser l’attention à l’instant, contribue à assimiler l’étude de la nature, celle des variations atmosphériques, dans une optique toute sensorielle. On peut aussi rattacher les tableaux de bords de rivière ou de forêts de Léon Dierx à ce courant, bien que tardifs, puisque réalisés dans les années 1880-1890.


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La lumière des impressionnistes

L’Impressionnisme abandonnent le sujet narratif, développe la pratique du plein air, trouve d’autres sources d’inspiration. Ces peintres du plein air préfèrent les aspects les plus simples du paysage : ce thème est bien représenté et chaque fois y est rappelée l’importance de la lumière, toujours retranscrite avec attention par une touche vive et apparente. Daubigny fait figure de précurseurs en choisissant les bords de la Seine et de l'Oise, chers aux impressionnistes. Les peintres de ce courant artistique sont bien représentés au musée : Caillebotte, Eliot, Laprade, Mauffra. L’école de Pont-Aven, avec Gauguin et Emile Bernard en tête, est également représentée. Ces noms sont tous liés au célèbre marchand de tableau Ambroise Vollard.

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Le portrait au XIXe siècle

Le genre du portrait se développe à la fin du 18e siècle. Au 19e siècle il offre à la bourgeoisie l’occasion d’imposer son image triomphante, bien mieux que les grandes peintures d’histoire à l’iconographie complexe. À l’intérêt général, que l’art était sensé servir, succède le temps de l’individualisme.

Historiquement, la plupart des portraits sont des commandes, rendant compte de la position
Sociale du modèle autant que de son apparence personnelle. Il est donc requis que le modèle ait des moyens financiers, mais il lui faut aussi avoir un statut que l’on pouvait représenter visuellement. Réservé longtemps aux rois et à la noblesse, il se démocratise au cours de la seconde moitié du 18e siècle et durant la première moitié du XIXe siècle.

Financiers, industriels, propriétaires terriens, patrons de presse, professions libérales, la bourgeoisie impose son image triomphante. Plusieurs portraits représentant des notables de la colonie, illustrent cette orientation nouvelle donnée au portrait. S’ils ne peuvent se référer à une lignée prestigieuse du passé,  ils ont au moins ainsi le sentiment de laisser à la postérité l’image de leur réussite. À La Réunion, Émile Grimaud, Auguste Poussin, Alphonse Garreau, Louis Antoine Roussin, ont été les principaux portraitistes de la colonie au XIXe siècle. Il convient d’y ajouter Adèle Ferrand dont la courte carrière réunionnaise est émaillée de nombreux portraits de sa belle-famille, les Kervéguen. Le développement de la photographie à La Réunion, durant les années 1860-1870, marque le déclin du portrait peint à La Réunion.


 

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Retour accueil Léon Dierx

 
 
 
 
 
 
 
  Département de La Réunion - Président Cyrille MELCHIOR.

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