Collège

Liste des collèges

#Actualité

18 avril 2025

Au foyer de Joinville à Saint-Denis - 2025

Inauguration du gymnase Luderce Spincer cofinancé par le PST départemental C’est un gymnase couvert flambant neuf qui est mis à la disposition des amateurs de sport du chef-lieu dans la cour du foyer de Joinville. Le Département a cofinancé sa réalisation en partenariat avec la Commune de Saint-Denis, à hauteur de 916 836€, pour un coût total de 1,889 M€. Le vice-Président du Département Gilles Hubert représentant le Président Cyrille Melchior à l’inauguration du nouveau gymnase le 12 avril, a précisé que "Ce projet s’inscrit dans le cadre du Pacte de Solidarité Territoriale (PST) de la 2e génération, relayé par le Pacte Département et Territoire (PDT). La Ville de Saint-Denis a fait un fabuleux travail autour de ce projet tourné vers une pratique sportive scolaire, d’excellence, mais aussi de loisirs afin de toucher les habitants de cette zone". En présence de la maire de Saint-Denis Ericka Bareigts et de plusieurs élus, Gilles Hubert a rendu hommage à l’ancien joueur et éducateur sportif Luderce Spincer, dont le nom a été donné au gymnase et qui a été reçu par le Président du Département au Palais de la Source, à l’issue de l’inauguration. "Cher Luderce, aujourd’hui, Saint-Denis vous rend un hommage mérité, pour la richesse et la qualité de votre parcours sportif, mais aussi pour votre rôle de citoyen modèle dont l’engagement est exemplaire. Nous sommes heureux d’avoir pu soutenir ce projet de plateau sportif qui porte désormais votre nom, une manière de rappeler à tous les Réunionnais que rien n’est impossible pour réaliser ses rêves" a déclaré Cyrille Melchior.

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11 avril 2025

Land’art à Mascarin Les collégiens en résonance avec le vivant - 2025

Le Jardin botanique de Mascarin accueillait, le vendredi 11 avril, la restitution du projet Land’art 2025, une manifestation organisée conjointement par le Département et l’Académie de La Réunion. Les élèves des collèges Jules-Solesse (Saint-Paul), Célimène-Gaudieux (La Saline), Plateau-Goyaves (Saint-Louis), Jules-Reydellet et Les Mascareignes (Saint-Denis), et des élèves de primaire, ont présenté le travail artistique qu’ils avaient entamé en début d’année scolaire avec l’artiste Cécile Leroy et l’unité pédagogique du Jardin botanique. Un travail de création sur le thème « Entrer en résonance avec le vivant », qui les a amenés à s’inspirer de la nature. Et, possiblement, à changer leur regard sur leur environnement végétal. L’opération Land’Art est organisée dans le cadre d’un Parcours d’éducation artistique et culturel (PEAC). Les établissements participants ont travaillé sur le site de Mascarin et en classe pour créer les œuvres et préparer leur exposition. Celle-ci restera visible pendant plusieurs semaines. « Mener une action culturelle, c’est une façon de s’ouvrir sur le monde, expliquait le Conseiller départemental Jean-François Nativel, qui représentait le Président Cyrille Melchior pour l’occasion. S’ouvrir sur le monde, donner une ambition à cette jeunesse, c’est l’objectif des programmes que porte le Département. »

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31 mars 2025

Soirée sous les étoiles pour les fonnkésèr en herbe - 2025

Le collège Edmond-Albius et l’école Francis-Rivière, deux établissements du Port, ont remporté, le samedi 28 mars, la première édition du Kabar Fonnkèr marmay, un concours d’expression poétique en créole organisé par le Conseil départemental. Un Kabar Fonnkèr marmay qui vise à valoriser le créole en milieu scolaire, aider les enfants à passer d’une langue à l’autre sans difficultés, et lutter contre l’illettrisme. La soirée finale et les prestations devant jury se sont déroulées sous les étoiles au Théâtre de Plein air, à Saint-Gilles, en présence des parents des élèves, venus de toute l’île, et des enseignants de section langue vivante régionale Créole qui ont participé à cette première édition, lancée en août 2024. En présence également des fonnkésèr qui ont aidé les marmay à solliciter leur créativité et à développer leur imaginaire : Gaël Velleyen, Olivier Cadet, Harry Perigone et Mael. C’est le vice-Président du Conseil départemental Gilles Hubert qui représentait le Président Cyrille Melchior, au côté des Conseillers départementaux Isabelle Erudel et René Sotaca. « Ce soir, nou fé pass de très gran zartis dans ce lieu magique en l’honneur du kréol, nout lang maternelle, expliquait Gilles Hubert. Si aujourd’hui, le combat pour la prise en compte du créole réunionnais dans les politiques d’éducation ou au sein du travail des administrations a fait un fabuleux chemin, il est important pour nous, Réunionnais, de rester vigilants et mobilisés pour continuer à sauvegarder ce patrimoine linguistique qui raconte, à travers son « kozé », l’histoire de notre peuplement, nos sacrifices, nos efforts, et nos réussites. » Pour cette première édition, 9 collèges comprenant une section langue vivante régionale créole participaient au concours, en lien avec des écoles et des classes de CM2 de leur zone. C’est le collège Amiral-Bouvet et l’école Girofles, de Saint-Benoit, qui emportent le prix coup de cœur du jury. Le collège Plateau-Caillou et l’école Adèle-Ferrand, de Saint-Paul, se classent troisièmes du concours. Le collège Terrain-Fayard et l’école Suzie-Bomel, de Saint-André, finissent, eux, sur la deuxième marche du podium. « Zot lé in ti pouss zordi, domin ou sera un pié d’bwa » a dit Céline Huet, la marraine de l’événement, à tous les participants. Les représentants de l’Académie et de la Direction des Affaires culturelles se félicitaient, eux, d’une première édition réussie qui en appelle d’autres.

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#Education

20 mars 2025

Projet académique « Alcanzar una Strella » - 2025

Les collèges de la Montagne et l’Etang Saint-Paul raflent la finale ! Pour la 3ème année consécutive, les représentants de 14 collèges de l’île se sont retrouvés dans l’hémicycle du Palais de la Source ce jeudi 20 mars, pour la finale du concours d’espagnol « Alcanzar una estrella » en français « atteindre une étoile ». Cyrille Melchior, Président du Département, pleinement engagé dans cette initiative, a lancé le concours en présence du Recteur de l’académie de La Réunion, Rostane Mehdi. Ce concours mis en place en 2022 par l’académie de La Réunion sous l’impulsion du principal de collège de la Montagne, Edouard Gokalsing et l’inspectrice d’académie pédagogique régionale d’espagnol, Francine Comare, remporte un fort succès depuis sa mise en place. Les collégiens se sont donc retrouvés dans l’hémicycle pour la finale du concours. Bien avant cela des sélections se sont déroulées au niveau des collèges et deux élèves ont été retenus pour représenter leur établissement. Un concours qui s’adresse aux élèves de la 6ème à la 4ème. Il s’agit de mettre en avant la langue espagnole mais surtout de donner une place plus importante à la culture pour que les collégiens acquièrent des compétences culturelles solides. « Cual es la capital de argentina » ou encore en « qué región està Barcelona ? ». Ce sont les questions auxquelles ont dû répondre le plus rapidement possible les collégiens. Un apprentissage pour les élèves mais il s’agit aussi d’engager les enseignants dans une réflexion au niveau de leurs progressions annuelles, plus précisément en ce qui concerne la construction de la compétence culturelle. Prise de parole en public, mobilisation des connaissances linguistiques et culturelles hispaniques, les collégiens se sont affrontés dans l’arène du Palais de la Source pendant plus de trois heures. 14 collèges dont 8 pour le niveau 1 et 13 pour le niveau 2, pour un total de finalistes de 42 élèves. Au buzzer, c’est donc « Los mosquitos ràpidos » du Collège de la Montagne et « Los fénix artiendes » de l’Etang Saint-Paul qui remportent la finale du concours Alcanzar una estrella. « Le concours « Alcanzar una estrella » est l’illustration parfaite de la collaboration entre le Département et l’académie de La Réunion », a précisé Rostane Mehdi. Les lauréats se sont vus remettre un trophée conçu par le service DEFI (Développement économique et filières innovantes) du Département. Les matériaux utilisés sont des essences de bois locaux tels que le bois de tamarin. «La maîtrise des langues est un instrument de liberté et de développement personnel, un facteur déterminant d’intégration professionnelle et sociale… Il y a un équilibre à instaurer entre l’approfondissement de la langue nationale, la nécessité de pratiquer d’autres langues et l’importance d’accorder une place à l’enseignement de langues régionales comme ici le créole réunionnais », a précisé Cyrille Melchior. Les lauréats : Niveau 1 : « Los mosquitos ràpidos » du Collège de la Montagne Niveau 2 : « Los fénix artiendes » de l’Etang Saint-Paul

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#Actualité

24 févr. 2025

Juline Turpin, présidente du CDJ : « Il faut écouter la parole des jeunes » - 2025

Juline Turpin en classe de 3ème au collège de Bassin Bleu à Saint-Benoit a été élue présidente du Conseil Départemental des Jeunes (CDJ) en décembre dernier. Une élection qui s’est déroulée en présence de la Conseillère départementale en charge de l’éducation, Sabrina Tionohoué. La jeune collégienne veut s’attaquer à plusieurs causes dont l’une qui lui tient vraiment à cœur, la santé mentale des jeunes. Comment s’est passée votre élection ? J'ai été élue présidente du Conseil Départemental des Jeunes (CDJ) le jeudi 05 décembre 2024 dans l'hémicycle du Palais de la Source, à Saint-Denis. Il y a préalablement, quelques mois à l'avance des réunions préparatoires. Les conseillers souhaitant se présenter se regroupent autour de Jessie Robert, la responsable du CDJ. Il y a plusieurs intervenants comme des professionnels du théâtre. Pendant une journée nous sommes préparés à la prise de parole. Nous nous entraînons à parler avec un micro, à gérer le stress et nous modifions et finalisons nos discours. Ensuite arrive l'élection. Le président du CDJ ouvre d'abord la séance, et un compte rendu des actions portées sur l'année est fait. Les candidats font ensuite chacun leur discours. C’est une expérience très enrichissante pour tous les candidats. Je trouve qu’il est très important d'écouter les jeunes, car nous sommes l'avenir, nous sommes les citoyens de demain, et si nos avis et notre vision des choses ne sont pas pris en compte, nous ne vivrons pas comme souhaité. En règle générale, je pense que nous ne sommes toujours pas écoutés comme nous devrions l'être. C'est pourquoi le CDJ est une instance importante pour que nous puissions exprimer nos idées. En tant que présidente, quels sont les dossiers que vous souhaitez défendre ? La cause qui me tient le plus à coeur est la santé mentale des jeunes. J'aimerais que des clubs d'écoute soient présents dans chaque collège de l'île, et que d'autres actions soient organisées pour pouvoir libérer la parole des jeunes. Je souhaiterai aussi défendre les causes de l'utilisation responsable des réseaux sociaux et d'une valorisation du patrimoine. Nous travaillons également avec les bureaux des quatre commissions (ouest, est, nord, sud) pour porter des actions propres à chaque secteur, comme par exemple le ramassage de déchets sur les plages, ou encore des visites d'enfants malades dans des hôpitaux. Pouvez-vous nous de Juline, la collégienne ? Je suis une personne très discrète. Sur le plan des études, je suis intéressée depuis maintenant quelques années par le journalisme. Je porte également beaucoup d’intérêt au droit. Je ne suis pas encore sûre du métier que je souhaiterais réellement exercer plus tard. Pour l’instant, je veux me consacrer pleinement à mon mandat de présidente du CDJ.

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#Actualité

20 févr. 2025

Le Département lance un concours d’esport pour les collégiens : College of legends - 2025

Le Conseil départemental a officiellement lancé, le mercredi 19 février, College of legends, un nouveau concours d’esport, sur le célèbre jeu League of legends, qui va opposer huit collèges de l’île jusqu’au 10 juin, date de la finale programmée dans l’Hémicycle de la Collectivité. La présentation de l’événement s’est déroulée en présence de représentants des huit établissements qui ont été les plus rapides à constituer leur équipe : Bory-de-Saint-Vincent (Saint-Philippe), Achille-Grondin (Saint-Joseph), Hegesippe-Hoarau (Saint-Louis), Beauséjour (Sainte-Marie), Edmond-Albius (le Port), Paul-Hermann (Saint-Pierre), Raymond-Vergès (La Possession) et Hippolyte-Foucque (Sainte-Suzanne). Etaient également présents les associations de gaming partenaires (Gaming la Kour, Mils, Rising Sun et make Your Clutch) et la marraine du concours, la streameuse et youtubeuse KaroViper. Chaque collège présente au minimum deux équipes mixtes, composées de 5 élèves de 4ème, à parité et favorisant l’inclusion. Ils doivent également obligatoirement faire appel aux associations de lutte contre les addictions et des professionnels de santé lors d’ateliers leur présentant le jeu et les mécaniques du jeu sur lequel se déroule le concours. Le tournoi à distance est programmé, lui, à partir du 21 avril. Avec une finale le 10 juin 2025. Le collège gagnant emportera un prix de 1 500 euros, 1 000 euros pour le second et 500 euros pour le troisième.

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#Actualité

19 févr. 2025

Kabar Fonnkèr Marmay : Le collège de la chaloupe lé paré ! - 2025

10 collèges du département se préparent en coulisse pour un grand rendez-vous au Téat Plein Air de Saint-Gilles. Le 29 mars, ils entreront dans l’arène pour déclamer leur fonnkèr face au public. Le collège de la Chaloupe a pris part à l’aventure du Kabar Fonnkèr marmay, un concours organisé par le Département. L’objectif, détaker la langue de tout lo band marmay ! Kriké kraké, band collégiens de la classe de 6ème 1 à Saint-Leu i ça racont a nou in zistoir, zistoir zot quartier i appel la Shaloup : « Mé kisa i koné listwar la Shaloup, parkoman vilaj la i apèl la Shaloup… » Au tableau, Gaël Velleyen, l’artiste, musicien fonnkèzér qui travaille avec les enfants sur l’écriture de ce texte. Nous sommes au cœur du projet mené par la collectivité en direction des collégiens. Remettre la langue maternelle au cœur de l’expression orale pour permettre aux jeunes de s’exprimer plus facilement. Les séances en langue régionale apparaissent comme des leviers pour le déblocage de la parole. « C’est un projet poussé, abouti parce qu’au bout néna téat Saint-Gilles. L’apprentissage du créole i traine encore la pat. C’est in batay et nous tiembo. Si ou interdit in langue ou interdit lo moun exprimé, ou interdit in peup exprimé ou oblige a li parle in autre langue et ou freine a li en faite. La langue du cœur, c’est pas la langue que nous apprend l’école », explique Gaël Velleyen. Un travail collaboratif qui donne naissance à une histoire grâce aux différentes propositions des élèves. «Band marmay lé vraiment content de faire parti de cette aventure de Kabar Fonnkèr marmay. Zot lé accompagné par un artiste et c’est ça qui fait plaisir a zot. Dans cette classe, les collégiens i peu koz soit en créole, soit en français. C’est un dispositif qui permet a zot de choisir une option quand zot i rentre en 6ème », précise Audrey Hoarau, professeure créole et français au collège de la Chaloupe. Une option qui existe depuis quelques années mais qui reste méconnue des parents d’élèves et des élèves eux-mêmes. « La langue kréol, in richesse pou band marmay » « Ce concours i inscrit a li dans la démarche entamée depuis quelques temps par le Rectorat qui dit que la langue kréol c’est un atout, c’est une richesse, in zarlor pou lo band marmay », explique Isabelle Testa, chargé de mission académique langues vivantes régionales 1er dégré. Un partenariat avec l’Académie de La Réunion qui comportent une section Langue Vivante Régionale (LVR) Créole pour cette programmation d’un « Kabar Fonnkèr marmay » avec une restitution à l’occasion du Printemps des poètes. L’objectif est de sensibiliser les élèves à la poésie, d’encourager la lecture de poèmes comme pratique culturelle et de susciter les rencontres entre poètes contemporains et élèves. Un art oratoire qui sollicite l’imaginaire en prenant appui sur la langue et la culture régionale c’est l’ambition du Conseil Départemental. Il s’agit aussi de viser un bilinguisme apaisé et maitrisé. Le Kabar Fonnkèr marmay sera aussi l’occasion de permettre aux élèves et à leurs parents d’accéder à un lieu culturel emblématique. « Ecrire en kréol une première pour moi mais j’ai hâte de me retrouver au téat », explique Mathis. Les 10 collèges participant se retrouveront le 29 mars prochain avec leurs binômes de CM2 pour une représentation où tous les participants auront gagné le droit de se retrouver sur la scène mythique du Téat de Saint-Gilles. C koué in fonnkèr ? Le fonnkèr est un état d’âme propre aux réunionnais, qui laisse transparaître un sentiment profond, un amour, un bonheur, une amertume, une émotion, une pensée. Le terme qui dérive du français « fond de cœur » désigne aussi les modes d’expression qui permettent d’extérioriser cet état d’âme, en particulier la poésie réunionnaise, à tel point qu’il est devenu synonyme de « poème ». Le fonnkèr peut s’exprimer oralement, dans la lignée de la tradition orale réunionnaise, ou par écrit.

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#Actualité

19 déc. 2024

Hommage aux esclaves : Le collège Le Dimitile devient le collège Capitaine Dimitile - 2024

Ce jeudi 19 décembre veille de la grande fête de la liberté pour tous les Réunionnais, s’est déroulée la cérémonie pour la nouvelle dénomination du collège situé à l’Entre-Deux. Désormais baptisé le collège Capitaine Dimitile du nom d’un esclave marron originaire de Madagascar. Un hommage rendu par les collégiens qui ont travailler sur l’histoire du capitaine Dimitile à travers une exposition et une chanson. Camille Clain, vice-Présidente du Département était présente pour ce moment solennel ainsi que le maire de l'Entre-Deux, Bachil Valy et la principale du collège, Catherine Nabot. Tout un symbole pour l’Entre-Deux et pour La Réunion que de donner le nom d’un esclave à un collège. Et c’est avec un projet pédagogique que les élèves ont plongé dans la vie du Capitaine Dimitile, le nom que porte désormais leur établissement scolaire. « Le Capitaine Dimitile a fait partie de ces personnalités remarquables ayant œuvré à faire perpétuer une certaine idée du courage, de la détermination, du refus de se soumettre. Il a su inscrire son nom dans l’histoire, mais davantage encore, dans le paysage de La Réunion, notamment ce sommet du Dimitile qui abrite le camp Dimitile, haut lieu de commémoration de l’histoire de l’esclavage », a expliqué en préambule Camille Clain. Les officiels, les élèves et l’ensemble de l’équipe éducative ont pu découvrir l’exposition sur le marronnage réalisée par les élèves. Un nouveau nom et un nouveau logo qui ont été dévoilés à l’occasion de cette inauguration. Le moment fort de cette journée, l’interprétation de la chanson sur le marronnage écrite par Dominique Barret, professeur de technologie au collège et les élèves. Et désormais, le capitaine Dimitile trône au cœur du collège qui porte son nom puisqu’une statue à son effigie, financée par le Département, a été dévoilée. « Le collège Capitaine Dimitile incarne ainsi cet attachement et cette volonté de promouvoir l’histoire de notre île, à travers la sensibilisation de nos jeunes qui sont les passeurs de mémoire, les gardiens de notre patrimoine culturel », a conclu Camille Clain.

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#Conseil des Jeunes CDJ

11 déc. 2024

Vers un renforcement de la lutte contre le harcèlement en milieu scolaire - 2024

CONSEIL DÉPARTEMENTAL DES JEUNES (CDJ) Le Conseil départemental des Jeunes (CDJ) a pris l’initiative de réunir l'ensemble des acteurs concernés par la problématique du harcèlement ce 11 décembre au Palais de la Source. L’objectif est défini par Mathis Grondin, président du CDJ : "Nous souhaitons poursuivre les actions de prévention et de sensibilisation autour de cette thématique de la lutte contre le harcèlement sur laquelle nous nous sommes penchés depuis 2016". Organisée sous la présidence conjointe du Sous-préfet chargé de la Cohésion sociale et de la Jeunesse, Frédéric Sautron ; de la Conseillère départementale déléguée à la vie éducative Sabrina Tionohoué et du président du CDJ, Mathis Grondin, la réunion de travail s’est déroulée en présence de la Vice-présidente Sophie Arzal, des conseillères départementales Brigitte Absyte, Isabelle Erudel, Fabiola Lagourgue ainsi que de Rachel Vignon, conseillère technique de service social; Nathalie Le Clerc'h, Substitut générale de la Cour d'appel de La Réunion; Lieutenant-Colonel Delphine Seguier, officier adjoint "prévention" de la Gendarmerie nationale; Capitaine Fabrice Depuille, chef de la DCO État-major DTPN, sans oublier les Chefs d’établissements et les référents du dispositif PHARE (Programme de Lutte contre le HARcèlement à l’École) dans les 78 collèges de l’île. Pour Sabrina Tionohoué, "Cette rencontre qui s’inscrit dans une démarche de co-construction engagée par le Département, a pour but d’échanger sur les enjeux liés aux violences et au harcèlement sous toutes ses formes. Ensemble, nous allons évoquer les problématiques, essayer de répondre aux interrogations, et apporter d'éventuelles solutions pour éradiquer ce fléau. Il sera surtout question de mettre en place une "convention de partenariat renforcé" pour lutter contre le harcèlement, non seulement dans le milieu scolaire mais dans le cadre d’une action globale, en dehors des murs". Au fil des échanges riches et passionnés, plusieurs pistes d’amélioration des dispositifs existants comme le PHARE ont été explorées, notamment en termes de communication, de sensibilisation, de détection des cas de harcèlement, de déploiement des lanceurs d’alerte. Les projets de mise en place de Maison des adolescents, de limitation de l’usage des téléphones au collège ou encore de meilleur accompagnement des jeunes victimes et des familles ont également été évoqués. "Vent debout contre le harcèlement, restons vigilants et mobilisés pour mieux écouter les enfants et accompagner les familles" a conclu Sabrina Tionohoué qui n’a pas manqué de saluer l’engagement de l’équipe du CDJ 2023-2024 dont le mandat se termine ce 12 décembre. Mathis Grondin, pour sa part, espère que "La thématique de la lutte contre le harcèlement reste un cheval de bataille pour la nouvelle équipe du CDJ qui sera élue". La séance s’est clôturée avec cette phrase de l’animateur de séance : "Ce n’est pas seulement par la force des choses que s’accompliront les changements, les mutations de toute nature : sociales, économiques, industrielles, écologiques, voire politiques. C’est aussi par la force des Hommes, l’éveil et l’énergie des consciences et des volontés".

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#Actualité

29 nov. 2024

Visite ministérielle : Charlotte Parmentier-Lecocq à la rencontre des acteurs du handicap - 2024

Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre chargée des Personnes en situation de handicap est arrivée ce vendredi 29 novembre dans notre île pour une visite de deux jours prévoyant notamment des rencontres avec des acteurs éducatifs, médico-sociaux et institutionnels de notre département. Ce déplacement est aussi l’occasion de mettre en lumière les initiatives locales en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap. Dès sa descente d’avion, la Ministre s’est rendu à Saint-André pour visiter l’Institut médico-éducatif (IME) Raymond Allard. Elle a été accueillie par le vice-Président du Département Jean-Marie Virapoullé. Cette structure qui accueille des enfants en situation de handicap possède également des places dédiées aux enfants suivis par l’aide sociale à l’enfance du Département. Le docteur Fernande Donz-Fontaine, médecin référent de la Protection de l’Enfance a pu échanger avec la Ministre sur ce dispositif d’accueil. Charlotte Parmentier-Lecocq s’est ensuite rendue au Palais de la Source pour rencontrer les élus du Département. Lors d’un entretien privé dans le bureau de Cyrille Melchior, Charlotte Parmentier-Lecocq a pris connaissance des dispositifs mis en place par le Département en direction des personnes porteuses de handicap. En début d’après-midi, le cortège ministériel a pris la direction du collège Emile Hugot pour visiter une Unité d’enseignement externalisée (UEE). Elle a été accueillie par une chorale et a échangé avec le personnel encadrant. « Le collège Emile Hugot accueille une classe UEE depuis trois ans avec six élèves mal-voyants. Il s’agit d’un partenariat avec l’IRSAM (Institut des sourds et aveugles de Marseille). Il faut savoir que ce dispositif permet à l’élève de poursuivre sa scolarité dans une unité d’enseignement qui est implantée dans les établissements scolaires plutôt que dans des établissements médico-sociaux. Ces locaux sont mis à disposition de manière totalement gratuite par le Département », a expliqué Cyrille Melchior qui était aux côtés de la Ministre lors de cette visite. Le vice-Président, Gilles Hubert était également présent. L’inclusion passe aussi par les classes ULIS. Il faut savoir que le Département soutient les 1 106 collégiens qui sont identifiés dans le dispositif ULIS (Unité localisée pour l’inclusion scolaire). La Collectivité identifie et met à disposition à titre gratuit les locaux nécessaires à l’accueil des élèves et alloue une dotation de premier équipement à hauteur de 5 000 € lors de sa création. A ce jour, 100 % des collèges de l’île sont dotés d’une section ULIS. Après le collège Emile Hugot, Charlotte Parmentier-Lecoq a célébré les 10 ans de la Charte Romain Jacob dans le Jardin de l’Etat. La Ministre, accompagnée du Président du Département, Cyrille Melchior, du coprésident du Conseil National de la Charte Romain Jacob et président de Handidactique, Pascal Jacob, du vice-Président du Département Gilles Hubert et de la Conseillère départementale Sabrina Tionohoué, a visité les stands des différents partenaires qui agissent pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. La Charte Romain Jacob vise à améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec un handicap et de celles qui interagissent avec elles. La première journée de visite s’est terminée par une table ronde « Inclusion et innovation, les nouveaux défis de l’écosystème tech » à la Préfecture en présence du vice-Président Gilles Hubert.

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#Collège

25 nov. 2024

Collège Mahé de la Bourbonnais - 2024

Des mesures d’accompagnement sont prévues, pendant la réhabilitation du réfectoire incendié Le 22 novembre, le Président du Département Cyrille Melchior est venu à la rencontre du personnel du Collège Mahé de la Bourbonnais à Saint-Denis suite à l’incendie criminel qui a détruit le réfectoire de cet établissement. « Je suis venu vous témoigner de mon soutien et de toute ma solidarité face à cette terrible épreuve. Nous savons tous que ces prochaines semaines seront difficiles mais comme l’a si bien dit l’un d’entre vous : Ne baissons pas les bras ! Allons montrer que Nou lé capab ! » Ces mots d’encouragement de Cyrille Melchior s’adressaient notamment aux agents du Département en poste à la restauration scolaire qui ont perdu leur outil de travail. La salle de réfectoire où les 340 demi-pensionnaires partageaient leur déjeuner quotidiennement a été en grande partie ravagée par les flammes. Elle fera l’objet d’importants travaux de réhabilitation, du sol au plafond en passant pas les murs et les installations électriques. Sans oublier le remplacement des mobiliers et l’installation des systèmes d’alarme. « C’était un restaurant scolaire très apprécié par les élèves. Nous y avons conduit un véritable projet qui a permis d'attirer une centaine de demi-pensionnaires supplémentaires en l'espace d'un an » regrette le principal Médéric Hoarau, éprouvé mais prêt à relever le défi. L’établissement rouvre ses portes aux enseignants à partir du lundi 25 novembre. Le mardi 26, les 4e/3e reprendront les cours, suivis des 6e/5e le lendemain. Les repas – de type sandwich ou salade à base de féculant - seront préparés au départ de la cuisine du collège Bourbon. Afin de renforcer la sécurité, l’établissement et ses abords, un Groupe de Partenariat Opérationnel regroupant l'ensemble des intervenants sera mis en place. On sait enfin que le Département a mis en place une cellule d’écoute pour accompagner les agents ou les élèves qui se sentent impactés par le sinistre.

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