Le Jardin de l'Etat, patrimoine départemental de La Réunion

01 janv. 2018

Le Jardin de l'Etat : lieu de quiétude départemental de La Réunion.

 

Visiter le Jardin de l'Etat en " visite libre " :

Horaires d'ouverture depuis le 1er juin 2020 :

  • du 1er avril au 30 septembre : de 6h45 à 18h,
  • du 1er octobre au 31 mars : de 6h45 à 19h

Le Jardin est fermé TOUS LES LUNDIS.

 

Horaires des jeux d'eau : remise en service des jeux d'eau dès que possible.

  • hors vacances scolaires : les mercredis, samedis et dimanches de 9h à 17h
  • pendant les vacances scolaires : les jours d'ouverture de 9h à 17h

 

Toute utilisation de nature lucrative, professionnelle ou commerciale du Jardin est interdite et soumise à autorisation. Merci de respecter les installations, le calme et la propreté que vous y trouverez.

affiche

Site sécurisé 7 jours sur 7

 

Le Conseil Départemental de La Réunion organise des visites guidées gratuites dans le Jardin de l'Etat (hors week-ends)

  • Sur rendez-vous avec le guide botanique M. Hadrien Amavassy

 

  • par téléphone au 06 92 974 847 ou 02 62 90 73 43 (du lundi au vendredi de 7h30 à 12h et de 13h à 15h30)

 

 

  • L'accueil des rendez-vous se fait entrée rue de Paris

     

  • Groupes de 10 personnes maximum

     

  • Il est demandé de venir avec son masque.

 

Infos pratiques

Accès

Accès au Jardin de l'Etat à Saint-Denis par la rue de la Source, la rue Bertin, la rue Poivre, la rue Malartic et la Place de Metz (face rue de Paris)

 

Contact

Muséum d'Histoire Naturelle Tél. : 02 62 20 02 19 Fax : 02 62 21 33 93 email : museum@cg974.fr 

Le Conseil Départemental respecte l'environnement et se soucie de votre santé

visuel reprenant le texte de l'affiche

Texte de l'affiche :

Dans le Jardin de l'Etat, le Conseil Départemental applique le principe de Zéro Phyto (sans pesticide et sans produit chimique), pour offrir aux Réunionnais qui fréquentent ce site, un cadre de vie agréable et de qualité. Vous pouvez en toute sécurité profiter de cet espace qui permet à chacun d'entre vous de mieux vivre et de rester en bonne santé. Développons durablement

 

Documentation

Règlement intérieur

Consulter la version texte accessible du règlement intérieur (s'ouvre dans une autre page)

 

Documentation sur le Jardin de l'Etat

Consulter la version texte accessible de la documentation sur le jardin de l'Etat (s'ouvre dans une autre page)

 

Arbres remarquables du Jardin de l'Etat

Consulter la version texte accessible de la documentation sur quelques personnalités et arbres remarquables du jardin de l'Etat (s'ouvre dans une autre page)

 

 

Accès direct au site internet du Jardin de l'Etat (ouverture dans une autre page)

 

HISTOIRE DU JARDIN

Un jardin du XVIIIe siècle

Vers 1767-1770, l’intendant Cyr Honoré de Crémont se voit investi de la mission de créer un jardin dans l’axe de la rue Royale (actuelle rue de Paris). Baptisé « Jardin Royal », il s’agit d’un jardin d’acclimatation ayant pour vocation d’introduire de nouvelles espaces végétales utiles à la colonie. Agrandi dès la fin du XVIIIe siècle, le Jardin Royal s’étend sur plus de quatre hectares. Voici une description du jardin tel qu’il se présentait à l’époque : « Une grande allée centrale, bordée d’une colonnade d’arbres de haute futaie, prolongeait la perspective de la rue. Dans la partie ouest, des allées tracées au cordeau et des parterres dessinés en étoile rappelaient les jardins à la française des XVIIe et XVIIIe siècle, tandis que dans la partie est, des dizaines de plates-bandes accueillaient les semis ». Les Dionysiens investirent très vite cet Eden , qui devint un lieu de promenade des plus appréciés.

 

L’apogée du jardin d’acclimatation

En 1817, le jardin est confié à Nicolas Bréon, premier jardinier en titre. Quatorze années durant, sillonnant l’Océan Indien, il rapporte de son voyage un nombre impressionnant d’arbres fruitiers et de graines. Il met en scène ses trouvailles venus d’Afrique, d’Asie, d’Inde et d’Europe, dans des parterres thématiques, offrant aux visiteurs un spectacle végétal qui se veut également pédagogique. Les travaux de Bréon seront poursuivis de 1831 à 1869 par Claude Richard.

On considère en général que cette époque constitue l’âge d’or du jardin du point de vue de l’enrichissement de ses collections et de l’intensité des échanges extérieurs. Sont introduits sur l’île : l’arbre à pain, le letchi, le cacaoyer, le manguier, l’ avocatier, le badamier, le mangoustan, le longanier, le muscadier, le giroflier, le poivrier noir, la cannelle...En 1834, significatif du prestige du jardin, y est édifié le Palais législatif, siège du Conseil colonial ( et actuel Muséum d’Histoire naturelle).

 

Les années 1850 : une nouvelle vocation s’affirme

Sous le règne de l’Empereur Napoléon III (1852-1871), le Jardin de l’Etat devient essentiellement un lieu de fêtes et de réjouissance. De 1853 à 1858, sont organisées entre autres des expositions sur les produits issus de l’agriculture et de l’industrie réunionnaises.

Cependant, il faut modérer ce changement d’orientation, puisqu’en 1854, Gustave Manès, maire de Saint-Denis, crée le Muséum d’Histoire naturelle, en lieu et place de l’ancien Conseil colonial. Enfin, de 1865 à 1871, la gestion du jardin est confiée à la Société Coloniale d’Acclimatation, dont la mission est l’enrichissement de la faune et de la flore de La Réunion. Des plantes et des animaux sont ainsi introduits dans le jardin désormais appelé « Jardin Colonial », devenant le premier zoo de La Réunion.

 

Au milieu du XIXe siècle, le jardin d’acclimatation se transforme alors en véritable jardin public.

 

1973 : Un nouveau plan pour le jardin

En 1973, à l’occasion des premières Floralies de l’océan Indien, le Jardin devenu depuis la départementalisation de1948 « Jardin de l’Etat » va connaître de profonds changements. Le plan du jardin est entièrement redessiné par l’architecte Jean-Jacques Quentin : les allées rectilignes du XVIIIe siècle disparaissent pour laisser place à un nouveau parcours où prédominent les courbes. Des pelouses remplacent la terre battue et des petites buttes sont crées afin d’agrémenter le parcours du visiteur.

 

Classé « Monument historique » le 29 décembre en 1978,

compte tenu de son intérêt botanique et historique, le Jardin a affirmé sa vocation d’être tant un lieu de promenade convivial qu’un parc botanique de première importance.

C’est ce statut particulier qui est à l’origine du parti pris architectural et paysager adopté en vue de la restauration de ce jardin :  

  • restitution de la composition historique du Jardin au XIXème siècle.
  • réservation des arbres rares et remarquables du jardin.
  • lancer d’un programme de replantation afin de retrouver l’atmosphère du jardin au XIXe siècle.
  • création d’un enclos botanique dans la partie ouest, espace scientifique et pédagogique qui permettra de renouer avec la vocation première du Jardin.

 

En 2000,

le Département s’est penché sur la nécessité de donner un nouveau souffle à ce site exceptionnel.

 

Les 11 et 12 juillet 2009 : le Jardin de l'Etat restauré, est inauguré. 

 

RENOUER AVEC L’ESTHETIQUE DU JARDIN D’ANTAN

La restauration du Jardin de l’Etat

La volonté de sauvegarder un jardin unique à La Réunion comportant une collection exceptionnelle  d’essences rares et d’en faire une référence incontournable dans le réseau des jardins botaniques réunionnais et de la région océan Indien sont à l’origine des travaux de restauration entrepris par le Département.

 

LES PERSONNAGES LIES AU JARDIN

Le Jardin de l’Etat abrite le buste de Pierre Poivre depuis 1829 et celui de Joseph Hubert depuis 1885.

Intendant des îles de France et de Bourbon, Pierre Poivre résidait à l’île de France où il créa, sur une propriété acquise en 1736 par Mahé de Labourdonnais, le « Jardin des Pamplemousses ». Il faisait toutefois de fréquents séjours à Bourbon et y introduisit de nombreuses plantes à épices.

"Agronome avisé et remarquable botaniste, Joseph Hubert, est originaire de Saint-Benoît. Avec l’aide précieuse de Pierre Poivre, il dota l’île de quantité de végétaux utiles. On lui doit, entre autres, l’introduction du giroflier [Syzygium aromaticum] , du muscadier [Myristica fragrans] ,  du cœur-de-bœuf [ Annona reticula] et du mangoustan des Moluques [ Garcinia mangostana] , du cannelier de Ceylan [ Cinnamomum zeylanicum] ,  du letchi [ Litchi sinensis]  et du longani de Chine [ Dimocarpus longan] , de l’arbre à pain des Philippines [ Artocarpus altilis],  de l’évi de Tahiti [ Spondias dulcis] ,  du Jamalac de Malaisie [ Syzygium samarangense] . Il contribua à la création du quartier de Saint-Joseph."