Cossinia pinnata ou bois de Juda, Pittosporum senacia ou bois de joli cœur… Ce sont quelques-unes des variétés plantées les jeudi 9 et vendredi 10 octobre par les élèves du collège Plateau Goyaves de Saint-Louis. 5 900 plants sur 1 500 m², pour un seul chantier : un record depuis la mise en place du plan 1 million d’arbres (P1MA). À terme, ce sont 15 000 plants sur plus de 4 000 m² de terrain qui orneront l’extérieur du collège de Plateau Goyaves.
À proximité du préau, on peut déjà admirer les 1 603 arbres endémiques plantés par les élèves en juillet dernier. La seconde phase concerne la plantation de 5 900 plants. Et ce sont les collégiens de 6ᵉ qui sont à l’ouvrage, pour mettre en terre des fougères, des bois de fièvre ou encore du bois d’Arnette.
« Les élèves ont été sensibilisés en cours sur l’importance de la préservation de la biodiversité. Ils ont également appris à reconnaître les espèces invasives lors d’une sortie scolaire au cœur du Parc national », explique Fabrice Dujardin, professeur de SVT et référent Education au développement durable.
Ce jeudi matin, ils sont 240 collégiens à participer à l’opération 1 million d’arbres, portée par le Département. Pour le collège Plateau Goyaves, l’Etat participe au financement du projet à hauteur de 80% via le Fonds Vert.
Ce chantier participatif baptisé Bwa de kartié, implique directement les élèves sur deux journées de plantation. Ce sont les 6ᵉ qui sont concernés : ils pourront ainsi constater l’évolution des arbres qu’ils ont plantés tout au long de leur scolarité au collège.
« C’est important de préserver la nature », explique Thyana. Pour Abdallah, « ce sont des plantes endémiques qui n’existent qu’à La Réunion ». Ethan souligne quant à lui que « les arbres, permettent de respirer. S’il n’y a pas d’arbres, il n’y a plus personne sur la Terre ».
À travers cette micro-forêt endémique, le Département mène une action de plantation exemplaire, qui vise à rétablir un équilibre écologique essentiel, créer des îlots de fraîcheur, préserver les corridors écologiques et sensibiliser les jeunes générations à la richesse patrimoniale de notre biodiversité.
