Vernissage de l'exposition Le jour de l'abolition au musée Léon Dierx - 2019

26 avril 2019

Faire du lien entre notre passé et notre avenir est clairement l’objectif de la nouvelle exposition du musée Léon Dierx. 

 

Depuis le 26 avril, le Département a fait venir l’une des toiles les plus célèbres de l’histoire de notre île. Il s’agit de la peinture de Alphonse GARREAU qui représente l’annonce de la libération des esclaves réunionnais. 

 

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Retranscription textuelle de la vidéo :

Dans le cadre des 170 ans de l'abolition de l'esclavage le moment vécu lors de ce vernissage est particulier, car la culture offre alors une opportunité de réflexion.

 

Alain ARMAND, Vice-président de Département :

Le devoir de mémoire n'a de sens que si elle prépare l'avenir. Et préparer l'avenir c'est être d'aujourd'hui. Être d'aujourd'hui c'est toujours cette logique de voir comment se faire rencontrer la mémoire, l'histoire, la musique, la création au sens large du terme.

[Musique]

Eh bien, le moment de voir comment on peut retrouver des repères, comment sans tomber dans je ne sais quelle forme de passéisme, l'on peut revendiquer ce qui était.

 

Commentaire :

Une identité se construit avec son histoire, et sans nul doute, le jour de l'abolition a été un marqueur historique. Ainsi la découverte du tableau original de l'allégorie de l'abolition de l'esclavage reste un moment d'émotion.

 

Bernard LEVENEUR, Directeur du musée Léon Dierx :

Ces esclaves et l'homme qui tend la main vers heu… Sarda Garigua, c'est comme une représentation symbolique finalement de tous ces esclaves, qui acceptent le contrat, continuez à travailler et vous aurez la liberté en travaillant. C'est un tableau qui est mythique puisque dans tous les ouvrages consacrés à l’Histoire de La Réunion et notamment quand on parle de l’abolition de l’esclavage, ce tableau est dedans, dans tous les livres sur l'esclavage le tableau y est également. C'est un des trois tableaux qui a été peint en France en 1849 pour commémorer l'abolition de l’esclavage de 1948. Il revient à La Réunion en plus, à la veille de la signature du décret d'abolition de l’esclavage.

 

Commentaire :

Quelques pas plus loin la troisième partie de cette exposition c'est une autre interprétation.

60 000 esclaves deviennent libres après ce discours et tous ont enfin eu un nom.

 

Camille FREDELISY, visiteur de l’exposition :

J'ai été surpris de voir mon nom de famille sur la liste. Ça fait bizarre je ne savais pas. Je savais pas. Je vais montrer déjà à mes enfants.

 

Jean-Louis PARIS, Visiteur de l’exposition :

Ce moment où les gens ont enfin obtenu un nom, c'est un moment charnière dans l’histoire de La Réunion, et c'est au niveau des scolaires sans aucun doute.

 

Mathilde FOSSY, Artiste « Dissiper la brume » :

D’essayer de recoller les bouts de l'histoire, comme tout le monde essaie de le faire à La Réunion. Une vision contemporaine de cet événement, et pour aller de l'avant. Avancer vers la lumière, avancer dans le présent, vers le futur, sort’ dann fénoir.

 

Commentaire :

Pour s'approprier son histoire et profiter de cette chance, l'exposition au musée Léon Dierx est visible jusqu'au 15 septembre, du lundi au samedi de 9h à 17h30.

 

Un reportage d’Alexandre Gilles

Département de La Réunion – 974TV © Avril 2019

Bernard Leveneur directeur du musée léon dierx, présente l'exposition au public
Bernard Leveneur directeur du musée léon dierx, présente l'exposition au public
Alain Armand vice-Président du Département à la tribune lors du vernissage de l'exposition
Alain Armand vice-Président du Département à la tribune lors du vernissage de l'exposition
Mathilde Fossy, artiste, présente les oeuvres
Mathilde Fossy, artiste, présente les oeuvres
Bernard Leveneur directeur du musée léon dierx, présente l'exposition
Bernard Leveneur directeur du musée léon dierx, présente l'exposition
le public déambule dans le musée pour découvrir l'exposition
le public déambule dans le musée pour découvrir l'exposition